lundi 27 mai 2013

Moi, Stéphanie f. 30 ans, brûlée et contrôlée...


Je cherche désespérément... du travail. Je trouve la saison estival beaucoup trop tranquille jusqu’à maintenant. Je commence à être un peu à bout d’être en mode récessionista. De plus, j’aimerais bien un nouveau défi, quelque chose de stimulant qui me sortirait de ma zone de confort. Bref, du nouveau et ce, que ce soit en écriture, en maquillage ou en mode.

Pharmaprix me lève le coeur...

Je suis brûlée, à force de recherche. J’ai envoyé une centaine de cv, mais rien de réellement intéressant. Il paraît que je suis surqualifié. Je ne pensais jamais me rendre à ce point et pourtant, je suis effectivement dans une impasse professionnelle. Est-ce que je suis prête à changer complètement? Je ne croyais pas que j’allais vivre une situation pareille à 30 ans. Merde, est-ce que je vais finir par remplir ma demande à l’université?

Inspire, expire, contrôle...

Quand on se compare, on se console. Je sais que je ne suis pas la seule trentenaire à vivre le même genre de crise professionnelle. Mais mon petit hamster roule tellement que j'ai le cerveau qui surchauffe comme un après-midi de juillet où le soleil est en plein zénith.

Je n’ai peut-être pas encore trouvé de conclusion pour me réaliser côté boulot, par contre, j’ai au moins trouvé la solution pour ne pas cramer cet été. Au moins, je ne serai pas brûlée dans tout les sens du terme.

Pour contrôler les dommages reliés à l’exposition au soleil, je vous conseille fortement les soins solaires Anthelios de La Roche Posay et ce, pour vous protéger des rayons uva et uvb à large spectre. Absorption rapide, fini velouté, sans paraben, sans parfum et résistant à l’eau. Elle prévient les coups de soleil, les réactions cutanés et convient aux conditions d’ensoleillement extrême.

Voici mon conseil d’utilisation : appliquer généreusement avant toutes formes de surchauffe cervicale en période de décompression dans un parc ensoleiller près de chez vous. Répéter au besoin à toutes les heures, à la suite d’une baignade ou de transpiration excessive. Si la situation de stress professionnelle persiste, il ce peut que votre transpiration soit plus abondante. Donc, cet avis peut être utile!

Les soins Anthelios se présente en plusieurs textures pour répondre aux besoins du visage, du corps et des régions sensibles tel le nez, les oreilles et les lèvres.

Que demander de mieux! Est-ce qu’on peut aussi en manger pour éviter les brûlures de cerveau?  





mercredi 22 mai 2013

Après fashionista, récessionista!


Il faut ce le dire : La vie coûte cher ou coûte-t-il cher de vivre?


Maudit que les temps sont dures. Il va falloir se rendre à l'évidence, il faut sortir la récessionnista du garde-robe. Même si j'ai cette envie de folies; me ruiner dans les magasins ou de payer ma tourner lors de longues journées à picoler sur une terrasse près de chez vous. Je dois me rendre à l'évidence, j'en ai tout simplement pas les moyens.

Vous me voyez venir. J'ai fait ma fraîche en début d'année en proclament mes résolutions. Cette année, je vais travailler moins et gagné plus. Ce serait comme croire que l'eau peut se transformer en vin, vraiment le fun, mais loin d'être réaliste. Le plus épeurant, c'est que « y'en a pas de job ». Encore une fois, je me répète, moi l’insatiable et avide de nouveaux défis. Éternel insatisfaite va, nous ne pouvons pas tout avoir dans la vie...

Est-ce que se réaliser au travail, aimer son boulot et avoir de l'argent est une équation qui a du sens ou toutes les jobs payantes ne sont réservées qu'aux petites fourmis qui font du 8 à 5? J'ai passé plusieurs entrevues et harcelée, tel une prostituée, toutes les compagnies qui me plaisaient pour, au final, me faire dire que je suis trop qualifiée ou qu'ils n'ont pas la masse salariale requise afin d'assouvir mon goût de changement. Merde, je vous dis que ça fait mal à mon orgueil de trentenaire... Je m'étais même inventée que je serais probablement plus heureuse à faire des lattés dans un petit café au pays du fort fort lointain pendant que mon homme des bois étudierait pour devenir un homme grenouille. Je vends un peu le « punch » avant le temps, Monsieur X a finalement été accepté pour aller étudier à Rimouski. Même si j'adore le café, ce n'est pas mon rêve tout ça, c'est le sien!

Donc, je me suis mise en mode récessionnista, c'est-à-dire, on se sert la ceinture et on fait aller son petit cerveau pour se trouver du boulot. C'est peu difficile, mais je crois bien pouvoir y arriver. Il ne suffit que de couper les petits luxes. Plus facile à dire qu'à faire! Nous avons bien le droit de se gâter un peu. Le maquillage peut être une façon simple de s'acheter des petits plaisirs à petits prix.

Pour vous, les récessionistas qui se reconnaissent, je vous ai préparé une petite trousse à maquillage pour vous préparer pour l'été et ce, sans vous ruiner. Alors, quand je vais à la pharmacie, je mets dans mon petit panier :

  • Pour un teint frais et léger pour l'été, appliquer une petite touche de poudre bronzante Annabelle
  • Ajoutez-y un soupçon de poudre matifiante Rimmel pour contrôler les excès d'huiles
  • Rehausser vos lèvres avec les BB lips de Maybelline
  • Pour mettre votre regard de Miss Hawaïenne tropique, rien de mieux que le mascara volume essence en quantité industrielle.
  • Pour terminer, et pour celles qui se sentent un peu plus aisées, un petit spray de la brume Calgon de votre choix et un vernis de couleur essence.

Voici le détail de votre facture :

 8,99$
+

 7,99$
+

 4,99$
+

2,99$
=24,96$

Facultatif

 8,99$
+

1,99$
= 35,94$

Et voilà, pour la magnifique petite somme de 24,96$ ou pour celles qui vont s'offrir le grand luxe, 35,94$

Pour le reste, il y a Mastercard. Blague à part, je vais courir les friperies Renaissance, trouver des activités à travers Montréal où je n'ai pas besoin de dépenser un sou et je vais « booker » mes fins de mois en rêvant faire des cafés.

Et un lattée pour Stéphanie!!!

lundi 13 mai 2013

Cette semaine je craque pour...


Pour le soin peau neuve ensoleillant d'Elancyl.


Parce qu'il fait beau et chaud, mais surtout que j'ai envie d'être bronzer, maintenant!

Parce que sa texture est hallucinante et que le produit pénètre rapidement. Plus besoin d'attendre pour enfiler ses vêtements, parfait pour les matins pressés...

Parce que je rêve d'un hâle progressif sans les effets néfastes du soleil...

Parce que son odeur de fruits d'été nous fait rêver et nous transporte directement en vacances. Même si je n'ai pas un sou, j'y rêve quand même...

Parce qu'il stimule le renouvellement cellulaire pour une action peau neuve. Résultat : une peau lisse, hydratée et éclatante de santé...

Parce qu'il agit comme un véritable sublimateur de beauté...

Maintenant que ma peau est lisse, douce et bien dorée, il faudrait peut-être que je « tripe » autant à aller au gym. Let's go la grosse, t'es capable!  


samedi 4 mai 2013

Folle, peut-être pas le dernier épisode!

Inspiré du roman de Nelly Arcan portant le même nom

"La fin arrive quand on vit du sabotage de sa propre personne et quand sous un soleil d'été, on souffre parce que le temps ne tient pas compte de l'état d'esprit..." Nelly Arcan

Sur la route du retour, le lendemain matin, Monsieur X avait une gueule de bois et moi , je me sentais comme un chaudron en ébullition.

Je me suis senti humiliée, rien de moins!

Et me voilà sur une belle dérape, essayant de garder mon sang froid. Monsieur X jusqu'à maintenant, toujours silencieux, décide de sortir de sa tête.

- T'a raison... Je comprends comment tu as pu te sentir... Mais, merde Stef... T'es jamais contente. Moi, je voulais aller à Rimouski avec toi parce que je voulais que tu sois la première avec qui je parle de mon expérience, c'est avec toi, que je voulais vivre ma joie. Je te trouve vraiment difficile à suivre c'est dernier temps. J'ai même pensée te laisser...


Dans toutes mes tentatives de cesser de boucaner, je suis maintenant plongée dans la noirceur de ton salon, 
une cigarette à la main. Qu'il est agréable d'être lâche quelquefois....

Je me sens froissée, j'avais envie de m'échapper de tes gros bras qui ne voulaient m'enrober comme je le désirais. Étouffée, je n'avais aucune envie de me laisser écraser dans ton sommeil. Je t'ai donc laissé là, en vain, avec un oreiller pour me remplacer. Pourtant, je n'avais qu'une seule envie, me coller bêtement sur ton corps velu et me délecter de ta fragrance étonnante.

Troublé, je feuillette un livre que j'ai trouvé au fin fond de mon sac, croisière sur ma peur. Livre aux innombrables pages blanches, où je griffonnais mes états d'âme lorsque je me sentais faible; et je comprends maintenant tout ce qui a pu te faire souffrir jusqu'à maintenant, me concernant...

- Mais qu'est-ce qui peut te rendre heureuse? J'essaie de trouver des idées, j'ai l'impression que je ne pourrais jamais y arriver. Tu es habité par une si grande tristesse. C'est à n'y rien comprendre...

J'aimerais pourvoir me voir comme tu me vois. La façon dont tu as de me deviner, la façon dont tu as de toujours trouver mes qualités. Je suis consciente que si les temps sont difficiles c'est en grande partie de ma faute et je tiens profondément à m'excuser.

Je cherche...

Loin de moi l'idée de vouloir être un lourd fardeau pour toi. Ma présence me pèse sur les épaules et je t'ai ouverte quelques portes qui mènent en des lieux plus sombres. « Ma folie te dépassait, elle te jetait par terre. Tu détestais ma façon de me déclarer faible... »

Au milieu de cette épaisse fumée, les mots résonnent encore : j'ai même pensé te laisser...

Que l'idée t'ait traversé l'esprit m'a prise par surprise et me fais mal. Rien n'ait acquis et tout peut se perdre en un instant. Dernièrement, j'ai cette fâcheuse habitude de voir tout gris. J'ai peine à imaginer ce que serait ma vie sans toi... Le vide serait beaucoup trop difficile à gérer. J'ai du mal à assumer la distance qu'il y a entre nous et je la renforce en te laissant de l'espace. J'espère peut-être que tu découvriras par toi-même lorsque que la distance sera devenue trop grande et que je suis tout simplement en train de sombrer. Peu à peu, je découvre que cette distance est seulement entre moi et moi, gelé par les émotions dans cette guerre sans fin. Cette fois, c'est elle qui me rattrape. Peut-être viendras-tu me chercher en me tendant ta main de géant?

Merde, il y a beaucoup trop de choses que nous n'avons pas encore exploré, très consciente du potentiel qui sommeille encore. Comment puis-je envisager l'avenir si le brouillard brouille le présent? Je n'ai plus envie de penser, au milieu de cette fumée, je ferme les yeux en guise de diversion.

« Je t'ai aimé au premier regard (…) même si je sentais qu'entre nous il n'y aurait que nos divergences... »

Je ne saurais dire comment tu as réussi à me charmer, probablement juste parce que tu es toi. Ton intégrité, ta simplicité et ta confiance sont des qualités que j'admire particulièrement. J'en ai toujours le souffle coupé. Encore aujourd'hui, ton aisance, ton caractère inattendu, troublant, irrésistible et ton regard m'intimide, tu es géant et je suis minuscule. Je chavire à chaque fois. Je te regarde encore, comme au premier jour et cette idée me fait rougir. Je craque pour la fraîcheur de ton charme subtile.

Tu m'a souvent parlé que tu trouvais difficile l'histoire du prince charmant et le mystère du légendaire fruit défendu de Blanche neige, car elle ne te correspondait en rien. J'ai toujours su que tu te trompais. Pour moi, tu es totalement tout ce qu'il peut représenter et exactement tout ce que je ne suis pas, sorte de grosse brute gentille. Malgré nos différences, j'ai besoin de toi pour me sentir complète. Il n'y a personne pour partager ma folie comme toi. Nous pouvons être, dans la même journée, enfant, adolescent et adulte.

Cette semaine, j'ai voulu cesser de broyer du noir. Je songeais à l'été de notre séduction et nos innombrables soirées à boire et à rire comme deux jeunes cons. À toutes ces fois, où je cherchais les minutes de liberté pour penser à toi, à ces journées interminables, que je voulais qui se terminent afin que je puisse aller dévaler la route qui nous séparait pour terminer endormi dans tes gros bras. C'est pour des moments comme celui-là que je vais me battre jusqu'au bout. Je sais que l'on y arrivera. Certe, il y aura d'autres embuscades et moments difficiles, mais c'est avec toi que je veux foncer tête baisser, car c'est toi l'amour, mon cœur vanillé. Que tu sois ma force de caractère, mon fond puissant, mon côté exotique ou mon grain de folie, tu es mon hypnotic poison, cette eau secrète.

Hypnotic poison eau secrète sera mon parfum pour le printemps qui s'annonce. Une pomme façon tentation d’Eve… C’est dans ce flacon culte que Dior coule sa nouvelle variation: un mélange d’agrumes bien juteux, de jasmin et de néroli, sans oublier une vanille en overdose, la signature olfactive de la ligne. Au final, un jus oriental à porter sur peau nue, charmeur et franchement sensuel…

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Référence: Nelly Arcan. (2004). Folle. Paris: Seuil