dimanche 19 janvier 2014

Le fameux destin de Stéphanie Poulain : 2014, tu as un goût amer de lucidité

 
2014, on va se parler dans le blanc des yeux toi et moi. Tu t'amuses en testant mes limites.

Par ta faute, j'ai envie de dormir jusqu'à cet été pour retrouver mon joli vélo bleu tel Amélie Poulain, les cheveux aux vents, au milieu d'un champ de violettes et de fleurs d'orangé. Merde, c'est vrai, j'ai une crevaison et pour couronner le tout, il est entreposé chez ce qui me servait d'Amireux l'année dernière.

Il faudra à un moment où un autre que j'aille le récupérer.

Pas maintenant!

Continue ta « shir » 2014...

Pour l'instant, j'essaie d'oublier...

Que je n'ai même pas essayé...

Je me suis réveillée de ma torpeur le 2 janvier. J'étais de retour sur terre, les deux pieds dans la réalité. Ma lucidité m'avait laissé une pointe d’amertume et je suis partie, seule, chez moi. Audacieuse et inattendue.

J'aurai pu garder le silence sur ce qui suivra, ce qui aurait pu être perçu comme une certaine forme d'indifférence. Comme il s'agit bien souvent du contraire, je n'ai surtout pas voulu le laisser seul avec le fameux "pourquoi".
Un murmure timide, suite à notre dernière conversation en tête-à-tête. J'avoue m'avoir sentie soulagé, j'avais enfin l'heure juste. Je m'en doutais fortement, mais de l'entendre avec des mots m'a débarrassé d'un énorme poids sur les épaules. Je pensais être en mesure de remettre les pendules à l'heure et clore un chapitre sur l'Amireux qui se terminerait en ami (point) en parlant de la distance que je ressentais, mais aussi de celle que j'avais moi-même installé. M'ouvrir ainsi sur mes ressenties et sur l'ambiguïté de cette relation m'a allégé.

Un méchant beau défi que j'ai réussi à surmonter. Il m'a toujours connu avec la parole spontanée ou la question sur le bout de la langue, mais il s'agit d'une chose que j'ai travaillée. Auparavant, j'étais à des années lumières niveau communicationnel et je me suis blasée d'être une roche inatteignable. Je me suis probablement reconnue un peu en lui, sorte de projection. J'aurais bien voulu percer le mystère.

Par contre, les émotions sont venues en décalage. Au matin, en petite boule, je me suis sentie vidée, voir épuisée et je me suis sauvée. C'était facile, j'avais le champ libre. Malgré le chantage émotif de son chien, j'ai pris la fuite. Quelle belle libération. Avec le temps, j'ai compris que j'étais une bombe à retardement, une féminité libre. Cela doit faire partie du fabuleux destin de Stéphanie. Prête à l'ouverture, mais si habituée d'être enfermée à double tour. L'écriture étant le seul moyen de gratter le fond des choses, la seule délivrance.

J'avoue que ces derniers jours, j'avais cette étincelle dans le regard. Et j'ai compris que j'étais en pleine phase de déni. Je refusais de le reconnaître depuis déjà un bon moment déguisant le tout sous une certaine forme de distance sous un silence qui s'amuse. Facile et beaucoup moins déstabilisant. D'emblée, j'ai l'habitude d'être assez glaciale et d'avoir un coeur sceller sous d'énormes barbelés, mais cette fois-ci, je me suis fait prendre à mon propre jeu, j'ai été touchée. Depuis combien de temps? Je ne peux réellement le dire, j'étais cachée. Toutes les fois que le vulnérable coeur palpitait, je réussissais à l'étouffer.

Il représente le mot paradoxe avec tout son sens. Je ne comprends toujours pas comment il peut parler de nostalgie, d'objectifs et qu'ensuite j'arrive à le sentir si près lorsque le contraire doit se produire. Ce qui dépasse toutes formes d'entendements. Et puis hier, je l'ai reçu comme un éclat au visage. De jouer un jeu, où je ne serais pas gagnante. Devant l'irrévérence, j'ai explosé!

Je ne sais si tout ceci ne sera qu'une erreur de ma part, mais j'ai envie de l'assumer avec des couilles d'hommes, avec panache. Probablement que j'avais peur de perdre ma seule source de stabilité, mon bien-être, mes vacances, mon stage, mais comme je n'ai plus envie de calculer, de vivre l'ambiguïté, d'être une bouée de sauvetage ou une solution de rechange, je décide de me lancer dans ce précipice avec courage. Je n'ai maintenant plus peur de rien ni de personne, car avec lui, j'aurai réussi mon objectif, d'affronter la réalité et ce, quel qu'en soit le résultat.

Sans doute que si je ne suis plus dans les parages, il trouvera le courage de travailler sur son objectif et saisir les opportunités pour arriver à ses fins.
Pour lui, j'aurai été cette folie qui va tant lui manquer, j'aurai été la simplicité de son quotidien.
Caché derrière mes fous rires et mon sourire intrépide, j'aurai été symbole symbole de force et de passion à ses yeux.

Pour moi, il aura été mon ami et mon complice, l'instant d'un moment.
Par contre, j'étais drôlement étonnée de voir à quel point la situation me rendait heureuse et triste à la fois.
Heureuse de voir qu'il y a beaucoup d'espoir pour lui. Je souhaite à mon Amireux qu'il retrouve fougue, passion et fous rires, ces accords sulfureux et voluptueux, mais aussi qu'il réussit à atteindre l'objectif qui apaisera son cœur floral fruité. Rien n'est facile si la bataille en vaut le coup! Égoïstement, j'aurais dit le contraire. Mais comme je me suis choisie et que pour rien au monde je n'ai envie d'être comme tout le monde, je n'oserai en aucun cas me pencher vers ce côté. L'amour étant une chose précieuse qui mérite d'y mettre des efforts. C'est la foutue romantique finie en moi qui parle.

Triste parce que contrairement au fait de me faire larguer comme un vulgaire déchet de façon inattendu, je trouve davantage douloureux de laisser filer ce qui pour moi était précieux. Si au moins il était un trou d'cul, l'orgueil aurait embarqué, ce qui m'aurait épargné un peu. 

Mais, bon... Je crois que rien n'arrive par hasard dans ce monde et que le chemin de certaines personnes se croisent pour s'aider à se relever et en tirer certaines conclusions. 

Je voulais simplement le remercier d'avoir été ma révolution tranquille, mon calme et mon exutoire.
Seule le temps m'aidera à guérir mon petit cœur parce que, oui, à un certain moment, j'ai cru qu'il serait ma porte de sortie. 
Alors, je lève le voile sur l'épisode « Amireux », non pas en révélant son identité, car je préfère le garder précieusement dans mes secrets comme un trésor qui m'appartient, mais en décidant que cette année je me choisi. Parce que, oui, 2014, je vais être insolence de Guerlain!

dimanche 12 janvier 2014

Le fabuleux destin de Stéphanie Poulain : 2013, au-delà du réel.

Comme à toutes les premières semaines de janvier, j'ai le corps à l'envers. Trop de fêtes, trop de bouffes, trop de vins, trop de surprises et trop de résolutions à tenir. Outre le fait que je vais essayer pour une des, je ne compte plus vraiment les tentatives, d'arrêter de fumer, j'ai décidé de faire différent cette année. Exit liste exhaustive que je ne tiendrai pas. J''ai choisi de faire un peu de refus volontaire, de ne pas les appeler résolutions et d'attendre quelques semaines pour les mettre en applications.

Et comme à toutes les premières semaines de janvier, j'ai le cœur à l'envers...
 
Cette fois-ci, non pas d'abus persistant, mais de déni chronique.
Pourtant, j'avais réellement en tête de commencer l'année seule et ce, malgré que le mois de décembre avait déjà été empreint d'une grande solitude et de plusieurs réflexions. J'en ai conclu qu'il s'agissait bel et bien d'un choix réfléchi et assumé. Je voulais passer un beau temps des fêtes et ce, malgré la décision que j'avais prise.

Inconsciente de ce qui m'attendais, j'avais posé quelques mines et avait pris mon courage pour commencer à en glisser quelques mots. Cachée dans le rôle d'une amie , j'avais qu'une seule envie, boire à nous et à nos vies, m'amuser et nier la réalité : son cœur appartenait toujours à son ancienne vie.

En dépit du temps qui défilait jusqu'à la date effective, j'avais décidé de goûter chacune des secondes que j'avais en ma possession afin de vivre avec intensité le moment présent en compagnie de ma révolution tranquille, mon calme et mon exutoire. Bref, en présence de mon Amireux.
De plus, je m'étais armé de mon gloss Rose exclusif de Bourjois qui au contact de mes lèvres aura la teinte idéale. Non collant, ce gloss enrichi de ph réactif se transforme sur la bouche en un rose unique et personnalisé. En moins d’une minute, les lèvres s’habillent d’un rose sur-mesure. Sa texture apporte brillance et volume, sans oublier la souplesse pour un confort maximum. Et en plus, c’est bon pour mes lèvres : Vitamine E & C anti-oxydantes et une hydratation longue durée.
Parfait pour compléter mon look de contestation du nouvel an qui se résumait à la non-considération d'une partie de la vérité et du refus de prendre en charge certaine perception. Un look parfait qui m'a permis de recevoir un « french » surprise à la fin du décompte.

Je me disais tout bas que je vivrai la réalité en face l'année prochaine, l'instant de vivre ce moment.

Ensuite, je serais prête à vivre le réel destin de Stéphanie Poulain et ce, puisque Monsieur X devrais refaire surface d'un jour à l'autre

Si on recule de quelques jours, une petite pointe de moi-même était impatiente...

Pendant ce bref moment, je me comportais comme si la réalité n'existait pas, j'avais envie de nier ce qui m'attendait et la foule qui m'entourait pour ainsi me perdre avec inconscience sur les lèvres sucrées de l'Amireux jusqu'à l'année prochaine et ce, sans laisser aucune trace.