samedi 26 avril 2014

Stéphanie exposant 10 : voir double ou voir trouble?

Il y en a qui vont se battre toute leur vie pour essayer d'être marginal tandis que moi, je me suis battue toute ma vie afin d'être normal le plus possible...

Dans ma vie, un m'appelle lovely curly, ma cherry ou curlylicious, l'autre me surnomme sa sirène, sa déesse, sa licorne ou sa muse de l'amour...

Avec un, je me sens en vacances, j'ai la créativité à son maximum et je me sens apaisée, avec l'autre, je retrouve mon monde d'esthète, je me sens belle et je vibre au rythme de la passion.

Dans ma vie à moi, rien ne semble aller de travers...

En fait, je me suis placée en marge de la société naturellement, sans même que je ne m'y en attende réellement :

Joie dans mon cœur, j'allais retrouver ma routine des derniers mois. J'avais enfin fait la paix avec l'Amireux et nous avons convenu qu'un souper serait le meilleur prétexte pour fêter nos retrouvailles « amicales ».

Malgré la distance, j'avais toujours idéalisée le lien que j'avais avec l'Amireux. Je le considérais comme précieux, mais surtout spécial. J'avais gardé en tête l'image de cette utopie et ce, même si j'étais réellement comblée avec la version 2.0 de l'Homme. Ce qui m'avais fait le plus mal, c'est d'avoir perdu mon meilleur ami, mon confident, mon entraide et je continuais à croire que le lien allait dans les deux sens. C'est cette chose indescriptible que j'avais perdue, cette présence rassurante que j'avais laissée aller qui me trottait entre les deux oreilles. Je voulais le retrouver à tout prix. J'en avais besoin, ça me rongeait par en dedans à un point tel que je voulais mourir. C'est de cette constatation que je compris que les prochains jours seraient loin d'être normaux.

Pour nous, l'amitié était l'aspect le plus important de notre relation et j'avais préalablement renforcée le point que « des amis » ne se donnaient pas des becs sur la bouche et ne dormaient « pas » ensemble. Nous sommes des adultes, nous devions être capable.

Maudite théorie...

En pratique, nous avions mille et une choses à se raconter.

Bizarrement, je n'étais pas la seule à s'avoir ennuyée.

Résultat, après deux verres de vin, je lui avouais qu'il m'avais tant manquée. Il a fait quelques blagues en me disant que c'est moi qui c'était sauvée.

Après 3 verres, je le trouvais de plus en plus beau. Mais ça j'avais volontairement oublié de lui dire.

Après 4 verres, nous étions mort de rire, nous sommes des amis , nous allons être capable de résister. Yeah rigth!

La bouteille tirait à sa fin, nous avions trop mangé, malgré toutes nos bonnes intentions, nous nous parlions de plus en plus près et j'avais, terriblement, envie de lui.

Non, nous n'avions pas réussi. Nous nous sommes embrassé et je me suis mise à pleurer. Je me faisais mal, il n'y avait aucun doute, j'étais déchirée entre mon cœur, ma tête et ce que la société voyait comme étant normal. Je ne pouvais pas aller plus loin, j'avais quand même rendez-vous avec l'Homme 2.0.

J'ai longuement pleuré sur l'Amireux en lui répétant que je ne pouvais pas faire ça...

J'allais à l'encontre de mes principes, je ne pouvais pas courir deux lapins à la fois et je n'avais aucune constance sur la décision que j'avais prise concernant l'Amireux et l'Homme 2.0. Devais-je partir ou bien rester, devrais-je enfin tout laisser tomber.

Il y en a qui vont se battre toute leur vie pour essayer d'être marginal tandis que moi, je me suis battue toute ma vie afin d'être normal le plus possible.

Ce serait beaucoup plus facile si je n'avais pas un choix à faire. Pourquoi je ne peux pas choisir les deux? Ah oui... Parce que ce n'est pas la normalité. Pffff!

Par chance, j'ai découvert que certaines choses peuvent très bien être combiné. Je peux cesser de me tourmenté lorsque j'utilise mon double sérum de Clarins: 2 formules dans 1 seul sérum, 5 fonctions vitales stimulées. Unique: la preuve par 2.

Plus qu’un simple sérum, le seul traitement anti-âge intensif riche de 20 extraits de plantes qui relance toutes les fonctions vitales de la peau. Une formule en deux phases sans équivalent, pour une peau visiblement plus jeune :

- peau raffermie, rides lissées,
- éclat et unité du teint retrouvés,
- pores moins visibles.

Testé dermatologiquement, non comédogène.

Merci, je ne vois plus trouble, car j'aime voir double!

mercredi 16 avril 2014

Stéphanie exposant 10

Il y en a qui vont se battre toute leur vie pour essayer d'être marginal tandis que moi, je me suis battue toute ma vie afin d'être normal le plus possible...

Après des semaines à vivre de luxure et d'eau fraîche, je me suis réveillée peu à peu de mon rêve. Le mal de vivre était venu me rattraper. Il était partout, installé dans mon appartement, dans mon quotidien, jusqu'au plus profond de ma chaire.

Tout me semblais gris...

J'avais mal...

Je me refermais sur moi-même...

Mais qu'est-ce qui pouvait bien me torturer ainsi?

Mais qu'est-ce qui me manquait autant pour être heureuse?

Depuis quelques temps, je criais haut et fort : Vive la luxure! 

Vive la Falarde Libre!

L'homme 2.0 était si beau, toujours aussi attirant, toujours aussi appétissant. Je l'enrobais pratiquement toutes les nuits et j'étais maintenant devenu le centre de ses préoccupations. Un rêve que jadis je n'aurais pas cru devenir réalité.

Même lui avait remarqué un changement soudain et drastique dans mon attitude. J'étais beaucoup moins pétillante, mais surtout, je n'avais aucune réponse à lui donner. Je ne savais même pas qu'est-ce que j'avais moi-même et qu'est-ce qui m'arrivais.

Peut-être était-ce mes anciens "patterns"?

L'ancienne Stéphanie qui voulait reprendre ses anciennes bonnes vieilles habitudes et ses pantoufles confortables?

Tout ce que je savais c'est que ma créativité c'était envolée, que mes fous rires se faisaient de plus en plus rare, que ma confiance c'était volatilisée, j'étais fatigué, j'avais besoin de vacances...

Je cherchais ma joie de vivre, mon bonheur et ma fougue contagieuse...

Je m'évadais la nuit, le temps d'oublier mes soucis, entre les mains chaudes de L'homme et je m'endormais rassasiée afin d'effacer le tourbillon de mes pensées.

Pour l'instant, c'était la seule chose qui me faisait me sentir vivante.


Ma psy me répétais sans cesse d'arrêter de me poser tant de questions et de vivre tout bonnement ce que je ressentais. De mon côté, j'essayais de mettre ses conseils en application, mais je n'avais qu'une impression, ne jamais avoir consultée, d'avoir rebroussée chemin et d'être à nouveau à la case départ, dans ce corps où je ne voulais plus être. D'être redevenu celle que je haïssais tant.

Le quotidien c'était si vite installé entre L'homme et moi. Je me sentais confortable, mais en même temps j'étouffais. Same shit different day.

Existe t-il une baguette magique ou un spray miraculeux qui pourrait m'enlever cette souffrance?

Je sais que pour purifier, hydrater et rafraîchir mon teint, je peux compter sur le Dragon's blood acidhyaluronic tonic spray de Rodial. Une brume magique qui rend la peau heureuse. L'eau de rose apaise la peau sensible et protège contre les agressions extérieures tandis que la vitamine B3 et le zinc égaillent le teint fatigué. De plus, elle défroisse les traits tirés de mon visage et égaillera la mine grise que j'affiche depuis quelques semaines. La peau est hydratée en profondeur, idéal pour un regain d'énergie. Cette brume ne peut probablement pas agir comme une pilule miracle ou comme un bouton bonheur, mais par contre, elle me rendra un peu plus jolie, ce qui peut fortement aider.

Et un matin, j'ai voulu cesser de vivre et ce, même si j'avais abusé de mon spray miracle. Le mal était devenu beaucoup trop lourd et je n'avais plus la force de le supporter. C'est alors que j'ai reçu :

- Coucou Curly.. Stu fais?

Un message texte insignifiant qui m'aida à m'ouvrir les yeux, Je n'avais jamais cessé de parler à L'Amireux, mais j'avais pris d'énormes distances. Un éloignement qui nous avait écarté d'une telle façon que nous ne nous étions pas revu depuis cet après-midi de janvier.

C'était si simple, la petite optimiste/triste avais besoin du défaitiste/heureux, son Amireux.

Je m'ennuyais tellement que j'avais mal par en dedans.

C'était si simple, j'avais gommé le bobo un peu comme je camoufle mes imperfections sur mon visage, ce qui veut dire, sans même régler le problème à la source. J'avais sublimé et projeté la question ailleurs.

- Rien... Tu m'invites à souper... M'ennuie...

- Yay baby!
    Il y en a qui vont se battre toute leur vie pour essayer d'être marginal tandis que moi, je me suis battue toute ma vie pour être normal le plus possible...

    J'avais merdé et je venais de me foutre dans le plus gros triangle émotionnel de toute mon histoire. Pour la normalité, je vais y repasser, car ce n'est que le début de Stéphanie exposant 10.

    À suivre...



    vendredi 4 avril 2014

    ¿Esta la revolución?


    Depuis le début de ma mission, les journées sont courtes et les nuits sont longues. Je me suis plongé dans l'aventure sans même avoir envie de me poser des questions et sans même penser aux conséquences. Je m'étais mise à « off » pour un instant en guise de refus global. Je n'écrivais plus, j'avais laissé ma créativité de côté et je vivais dans la nuit. J'avais oublié le passé et je souhaitais vivre le moment présent qui semblait alléger les lourdes souffrances que janvier avait laissé sur son passage.

    J'étais sur un petit nuage, du moins j'y croyais.  C'était plutôt la  révolution.

    Tellement que je n'avais jamais remarqué que la mission #2 n'avait jamais eu lieu...

    L'homme 2.0 me semblait complètement transformé ce qui me rendais complètement aveugle. Il était présent, bourré de bonnes intentions et la passion était au rendez-vous. Nous passions la majeure partie de notre temps sous les couvertures à étirer le matin ou à prolonger la nuit jusqu'à l'infini. Nous avions même de la difficulté à nous tenir en public, nous n'avions qu'une seule envie, ne faire qu'un et rattrapé le temps perdu.

    J'étais complètement sous le choc que je me suis mise à parler une autre langue...

    Comment quelques mois pouvaient remanier une situation de la sorte? Je pouvais passer des heures au téléphone avec L'homme 2.0 à discuter de tout et de rien, à réinventer la vie. Il était tout ce que j'avais souhaité lorsque nous étions ensemble.

    Je l'appelais sans cesse, j'en voulais toujours plus, je le voulais tout simplement, je n'acceptais plus d'être seule la nuit voulant vivre d'insomnie et de chaleur humaine. Les plaisirs charnelles m'ont fait complètement perdre la tête.

    Les brèves nuits ont laissé quelques traces sur leur passage et les signes de fatigue commencent à être prononcés : cernes et poches font maintenant parti de mon quotidien. J'ai la chance d'être artiste maquilleuse et c'est devenu un jeu d'enfant camoufler le tout. Par contre, dans mes journées en grève de maquillage, je ne peux pas garder mes lunettes de soleil 24h sur 24. Tséééé...

    J'ai trouvé la solution idéal pour me donner un petit coup de fouet. Les patchs contours des yeux. J'hésite souvent entre celles de la marque Klorane et celles de Lise Watier.

    Les dernières restent mes préférées. Un regard rajeuni en seulement 15 à 20 minutes le temps de passer la balayeuse ou d'essayer de reprendre le contrôle sur mon organisation de vie. Cette formule riche en phyto-collagène de soya, aloès, hamamélis et vitamine E procure un effet lifting cosmétique instantané. Il estompe visiblement rides et ridules, lisse et hydrate la peau tout en atténuant les signes de fatigue. Un parfait coup d'éclat ! Testé sous contrôle dermatologique. SYSTÈME ANTIRIDES BIO LIFT EYE PATCH reste, selon moi, les patchs les plus complètes et le meilleur rapport qualité/prix sur le marché. De plus, l'effet peut durer jusqu'à une semaine. 

    Tel un coup de fouet sur mes signes de fatigue, j'ai reçu en pleine gueule le même genre de coup: mais où était la mission #2...

    Bienvenidos a la realidad!

    À suivre...