samedi 2 août 2014

Stéphanie exposant 10, dernier chapitre: En réponse à ma princesse intérieure déchue.



Sans aucun doute, mon sujet de conversation préféré concerne les relations humaines, principalement les relations hommes-femmes. J’en parle, j’en lis, j’en consomme, j’en vie et j’en écris. Je trouve fascinant les comportements humains et surtout les « patterns » répétitifs. Comme une plaie qui nous suit et si difficile de s’en sortir.  Les hommes sont des petites bêtes supposément dotées d’une intelligence supérieure, mais qui bien souvent, ne savent pas toujours s’en servir. Bien sûr, je m’inclus dans ce discours et je m’assume dans chacune de mes actions. Je ne le dirai jamais assez, vive la trentaine!

À ce sujet, cette semaine, j’ai lu un texte réellement intéressant qui m’a fait sourire, mais surtout, beaucoup réfléchir: Ma princesse intérieure est déchue.

Cumuler les histoires amoureuses qui ne fonctionnent pas est devenu une tendance de société, un fléau. Et après coup, nous avons des attentes irréalistes et des déceptions permanentes. Un sentiment continuel d’échec et une baisse d’estime qui nous coûtera une belle petite fortune chez la psy. Ah les filles...

Après cette belle lecture pleine de bon sens, j’ai décidé qu’il était temps de me reprendre en main, j’ai ouvert la porte de mon placard et je me suis mise à la recherche de ma couronne que j'avais égarée.

Je sais que je l’ai cachée quelque part, mais où? 

Il y a si longtemps que je n'ai pas vu sa couleur...

Peut-être que je l’ai laissée sur le divan de l’Amireux ou dans ce qui me sert de tiroir chez L’homme 2.0?

Comme je n’ai toujours pas eu le courage de me mettre en quarantaine, il se peut très bien qu’elle soit restée dans l’une de ces locations. Ma lâcheté ne faisait que confirmer davantage comment j'étais loin de mon trône et que j'allais devoir manger pas mal de croutes avant de me considérer en princesse que je mérite d'être.


Dans ma recherche, je n’ai peut-être pas trouvé ma couronne, mais j’ai trouvé ma Princesse Néroli de Lush. Une crème hydratante magnifique pour le visage avec des jus de fruits frais, des huiles biologiques rajeunissantes et le parfum frais des fleurs d'oranger. Libre, légère et sans soucie. Le "feeling" que nous recherchons à la suite de cette lecture. Faute de récupérer mon royaume, j’aurai au moins la chance d’avoir un joli minois de fille déchue.


Eh oui! Tout comme toi, ma princesse intérieure a perdu sa dignité. En fait, elle a pris toute une débarque par un beau soir d’été l’an dernier. Elle a fait un flip, un peu comme une crème glacée qui tombe d’un cornet et, depuis, elle ramollit au soleil. Bref, elle est encore blessée, éclatée comme une tasse de porcelaine échappée sur de la céramique. Essayer de recoller les morceaux est devenu comme un défi insurmontable à force de m'éparpiller.

Mais dans la vie, il faut être capable de prendre du recul, mais aussi d’assumer ses choix. Je croyais que faire la balance me plaisait, pensant vivre l’équilibre. En fait, il ne s’agissait que d’un autre plan foireux. Une drôle d'histoire qui ne menait à rien et une façon détournée d’éviter l’engagement. Mea Culpa! Moi aussi, j’ai cette phobie et j’ai moi-même merdée la plupart de mes relations. Eh oui, moi aussi je me suis arrangée souvent pour me faire sacrer-là avec en background Lisa Leblanc qui gueule à tut tête. J'en ai chanté de la chanson de filles désespérées. Merci ma psy de m’avoir écoutée assidument depuis bientôt un an à raison d’une séance par semaine.

Malgré cette soirée de crème glacée empoisonnée, je n’ai jamais cessé de croire qu’avec L’Homme 2.0, il pouvait y avoir des feux artifices. Je l’ai toujours eu dans la tête, je l’ai toujours eu dans la peau.  Je ne sais pas si c’est un plan merdique, mais c’est lui que j’ai eu envie de choisir. Je veux commencer cette histoire qui n’a jamais réellement commencé. Je veux l'écrire à ma façon et lui donner une fin heureuse comme dans les conte, même si parfois, ma princesse intérieure me chuchote qu' un jour je chanterai : « j’ai beau dire avoir su, dans le fond je savais déjà »